La suite !
Son départ pour Paris m'a chamboulée, évidemment. Jusqu'à présent, je l'avais rien que pour moi, je pouvais le voir souvent, et elle non. Elle devait se contenter des coups de fil, de msn ... moi, j'avais la version originale, et franchement, y'avait de quoi être jalouse. Et voilà qu'il allait vivre avec elle, voilà que je ne pouvais plus rien contrôler. C'était dur à accepter, mais d'un côté, je me disais que ça allait peut-être m'aider à l'oublier, au fond. J'avais bientôt mon bac, il fallait bosser, j'ai bossé. Et j'ai eu mon bac. Fin juin, j'ai fêté mes 18 ans. Je rêvais qu'il soit là, mais évidemment, il n'a pas pu venir. J'en ai été très peinée. Ce soir là, d'ailleurs, V. m'a embrassée. V., avec qui j'ai passé les 3 années suivantes. V. que je voyais comme le père de mes enfants. Je voulais porter son nom, je voulais vivre avec lui.
Fin aout, D. et C. sont venus vivre ici à Grenoble. Cela n'a pas duré longtemps ... au mois de janvier, ils se sont séparés. J'ai eu un choc quand j'ai appris ça ... Mais j'étais maintenant avec V., et j'en étais très amoureuse. Nous avons vécu une bien jolie histoire, sans vraiment d'accrochage. Pendant 3 ans, donc. Mais je me suis lassée. De notre relation, et de lui. De son caractère laxiste et je-m'en-fouttiste. De son manque de surprise, de son manque d'imprévu, de spontanéité. Et puis, depuis mai 2006, je revoyais beaucoup C. et nos rapports sont devenus de plus en plus ambigus, un jeu de séduction s'est installé, ma relation avec V. me pesait de plus en plus ...
Et puis, depuis mai 2006, je revoyais beaucoup C.